Pourquoi commencer une formation en transe thérapeutique et que peut-elle apporter au quotidien ? Rien de tel qu’un retour concret pour mieux comprendre : Amélie Deleau, en 2e année de formation avec Céline Gaulot, nous parle de son expérience.
Pouvez-vous vous présenter ?
Amélie Deleau – Je m’appelle Amélie, j’ai 35 ans et je cumule actuellement plusieurs professions. Je suis gérante d’un restaurant, et je travaille dans le milieu du soin corporel, de l’énergétique, du conseil en alimentation et du spectacle. Je suis aussi plusieurs formations en même temps car j’adore apprendre ! Enfin, je suis la maman d’une petite fille de 3 ans et demi.
Comment avez-vous connu Céline Gaulot et les formations en transe thérapeutique ?
J’avais entendu parler de la transe thérapeutique par ma mère, qui avait elle-même suivi une session à Bordeaux avec Céline Gaulot. Mais je n’étais pas encore ouverte à toutes ces choses que je trouvais trop subtiles et abstraites. Quelques mois plus tard, j’ai dû créer une chorégraphie sur le thème du chamanisme. Je me suis souvenue de l’expérience de ma mère et je me suis dit, pourquoi pas la transe, pour la retranscrire en chorégraphie. Je suis venue avec mon objectif et j’ai vécu une expérience assez forte, qui a bien nourri mon personnage pour ma chorégraphie. J’ai un peu fermé pendant un an, puis je suis finalement revenue à la transe grâce à mes formations en soins corporels qui m’ont éveillée.
Et aujourd’hui, quelles sont vos motivations ?
Ce qui me motive aujourd’hui, c’est de me connecter avec une autre part de moi-même, plus intuitive, que je ne connais pas tous les jours et que je ne peux pas contacter autrement. La transe me fait toujours travailler quelque chose.
« Quand la vibration est lancée, l’état de conscience élargie se déploie et ce n’est jamais la même expérience »
Comment se déroule un week-end ?
Nous réalisons des exercices sur le corps, comme la méditation, et nous parlons de ce que nous avons vécu pendant l’inter session. Les week-ends comprennent aussi des temps dédiés à la transe et aux apports théoriques, avec d’autres exercices selon le programme prévu.
Racontez-nous comment se passe un samedi dédié à la transe.
Nous sommes toujours par groupes de deux, nous échangeons de rôle : l’un entre en transe et l’autre est accompagnant. Céline encadre le processus et réalise l’induction, l’amorce de la transe. Nous avons aussi une musique qui nous accompagne pour partir.
La transe est propre à chaque personne. En ce qui me concerne, c’est une sensation de vibration qui part dans le corps et qui s’intensifie. Quand la vibration est lancée, l’état de conscience élargie se déploie et ce n’est jamais la même expérience.
Quel est votre rôle, lorsque vous êtes accompagnante ?
Il faut être là pour l’autre, voir ce dont il a besoin. Personnellement, j’ai tendance à laisser l’autre dans sa bulle mais je peux aussi le prendre dans mes bras si je sens qu’il a besoin de réconfort. Quand on a un cerveau très pragmatique comme le mien, il faut réussir à s’ouvrir, et cela me permet de pratiquer mon énergétique en prodiguant de soins à la personne que j’accompagne.
« Céline Gaulot est dans l’écoute sincère et la pédagogie »
Quelles sont, selon vous, les qualités et la valeur ajoutée du travail de Céline Gaulot ?
Ce qui définit Céline, c’est la bienveillance, elle est dans l’écoute sincère. Sa mission est d’accompagner individuellement les personnes : elle sait se mettre à la place de l’individu, et essaye toujours de comprendre ce qu’il vit. Elle n’est pas tout de suite dans l’interprétation clinique. Céline est aussi très pédagogue. Elle nous propose des apports théoriques sur la psychologie et la psychanalyse, notamment sur Jung, et des sources d’aide pour le travail de compréhension.
« Cela me permet de moins m’énerver, de gérer et d’identifier mes émotions »
Que vous apporte la transe au quotidien ?
Ma vision globale de la vie a changé, par exemple, je ne crois plus au hasard. Si je me blesse ou si je perds mes clés, j’entends que ce sont des messages et je vais au-delà de l’interprétation première des choses. Cela me permet de moins m’énerver, de gérer et d’identifier mes émotions. Même dans ma vie de maman, je pense que j’aurais ressenti de la culpabilité après avoir perdu patience. Maintenant je suis plus dans l’analyse et l’acceptation, je me dis que c’est arrivé, et c’est comme ça.
Il y a aussi des notions que je ne connaissais pas, comme le transgénérationnel. Ce sont des bagages que l’on hérite des générations précédentes, des traumatismes de nos parents que l’on porte dans nos cellules. Cela peut aider à comprendre des réactions inadéquates. En fait, j’ai toujours eu ce souhait de travailler sur moi pour mieux vivre, et je pense que cette formation avec Céline donne beaucoup d’outils pour cela.